2011 Arborescences

Publié le

installation in situ au jardin  - cônes de cyprès, peinture acrylique
installation in situ au jardin  - cônes de cyprès, peinture acrylique
installation in situ au jardin  - cônes de cyprès, peinture acrylique

installation in situ au jardin - cônes de cyprès, peinture acrylique

Les ombres des branches du cerisier ont été le point de départ de mes installations au mas. Les cônes de cyprès étaient adaptés aux galeries que j'avais creusées au sol et qui dessinaient les ombres projetées des branches. Les branches sont ainsi devenues des racines de couleur, les racines du ciel. Le cyprès, c'est l'arbre des cimetières, du deuil, mais aussi du renouveau. L'installation a évolué du printemps à l'automne, de la floraison du cerisier à la disparition de ses fruits. / Photos: Mélanie Rabat, Séverine Péron, Philippe Domergue

installations in situ, salle d'exposition du mas - papier (porte vitrée), bâche (fenêtre), video en boucle (mur)
installations in situ, salle d'exposition du mas - papier (porte vitrée), bâche (fenêtre), video en boucle (mur)
installations in situ, salle d'exposition du mas - papier (porte vitrée), bâche (fenêtre), video en boucle (mur)
installations in situ, salle d'exposition du mas - papier (porte vitrée), bâche (fenêtre), video en boucle (mur)

installations in situ, salle d'exposition du mas - papier (porte vitrée), bâche (fenêtre), video en boucle (mur)

Au fond de la salle, la bâche qui avait servi à peindre les cônes de cyprès dans le jardin se gonflait et se dégonflait au rythme des courants d'air imperceptibles. Elle était comme une respiration. A droite dans la salle, j'avais filmé au préalable un gros plan de cette bâche translucide. L'image était projetée à l'aide de vidéo-projecteurs croisés, qui mettaient en abîme la lumière. Cette image était comme un reflet des ombres et des lumières naturels projetées sur le papier de la porte-fenêtre. L'opposition des deux images, l'une naturelle et l'autre artificielle, prêtait à confusion. Les sensations de sérénité du lieu étaient amplifiées.

Rédigé par Séverine Péron